Les films d’animation de la classe de CE2 de l’Ecole primaire de Bourogne.

De janvier à juin 2014.

Après avoir imaginé et dessiné le story-board, réalisé les décors et personnages, enregistré les sons illustrant le film, les duos et un trio d’élèves ont pu faire le montage image par image de leurs films grâce à l’application Imotion sur tablette numérique. Puis ils ont réalisé le montage de l’ensemble son, image, générique… sur IMovie. Clémence les a donc aidé, conseillé tout au long de ces différentes séances.

Regardez.

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La découverte de la chaîne ARTE à Strasbourg.

Mardi 3 juin 2014.

Cette journée a clôturé la fin du projet où les élèves ont découvert les locaux d’ARTE à Strasbourg.
Pour commencer, Elke Blocher, la chargée de communication nous a accueilli pour faire une brève présentation de l’après-midi et nous a amené dans un studio pour diffuser un film institutionnel expliquant la ligne éditoriale et les différents programmes,de la chaîne ainsi que des projets coproduits par Arte. Nous avons ainsi appris que le sigle ARTE signifie Association Relative à la Télévision Européenne et que la programmation est bilingue. Plus de 430 employés travaillent sur différents sites : la GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Economique)) sur Strasbourg et les filiales à Paris et à Baden Baden. Pour être recruté à ARTE, la condition est d’être bilingue (français-allemand) voire trilingue.

Ensuite, Elke nous a montré une 2ème présentation concernant le fonctionnement de la chaîne : le comité de gérance franco-allemand, les nombreux partenaires européens et la conférence des programmes. La GEIE produit les journaux et magazines : 40% vient de l’Allemagne et 40% vient de la France. Tout est donc traduit dans les deux langues.
Elke nous explique que des thèmatiques (ou repères) par jour sont fixés : lundi cinéma, mardi enquête, mercredi création, jeudi série, vendredi fiction, samedi aventure humaine puis Tracks night, dimanche art, cinema, documentaires et évènements.
Le budget est de 436 millions euros par an dont 295 millions pour les programmes. Une partie est financée par la redevance T.V..

Ensuite Alain Bieber et Laurence Rilly, directeur et rédactrice pour ARTE créative nous ont rejoint pour échanger autour du projet « La T.V. de demain ». Puis, une expérience est proposée avec « Take this lollipop » sur le réseau Facebook, où un serial killer nous poursuit… Testez.
Puis, Alain Bieber nous présente la plate-forme ARTE Créative. Ensuite, on découvre notre film réalisée avec Eric Bernaud, projeté sur grand-écran. Tout le monde est étonné et ravi. Pour finir cet après-midi, on découvre une salle de montage et de diffusion.

Une belle journée riche en surprises.

Bientôt, le film sera diffusé sur le blog et sur la plateforme ARTE Créative.

Session 3 : Interventions d’Eric Bernaud – Projet « la TV de demain ».

Du lundi 26 au mercredi 28 mai 2014.

C’est la dernière session pour finaliser l’émission rêvée de demain. Il reste donc des montages à faire, des sons à intégrer et plein d’autres détails qui seront à produire durant ces 3 jours.

Lundi 26 mai.
Eric Bernaud a montré le début du film qu’il a monté. L’émission prendra la forme d’une « docu-fiction ». Ce choix a l’intérêt d’expliquer la démarche du projet en y mêlant des séquences de pure fiction.  Plusieurs équipes se forment : montage pour les films d’animation (pub en papier découpé, l’escargot en pâte à modeler…), enregistrement de sons, finalisation des logos. Un reporter est aussi  désigné pour filmer les séances de travail en cours.
L’artiste se lance donc dans les explications des techniques de montage vidéo et montre le logiciel  de montage  »Final Cut Pro » permettant la juxtaposition de plusieurs éléments mis bout à bout (images, sons). Les élèves ont réalisé des logos pour l’émission. Une sélection des logos est faite et sont retravaillés. L’objectif  est que le logo véhicule un message. Une recherche est aussi réalisé en amont.
Une journée bien chargée…

Mardi 27 mai.
Cette matinée débute par un rappel de ce qui a été fait et de ce qui reste à réaliser. Les élèves se répartissent en différents groupes et se mettent au travail : création de la gueule de l’escargot, animation de la séquence en stop motion à l’aide d’un « Mehdi » miniature imprimé, recherches d’images (sattelites, T.V…), création du studio en carton,  écriture, découpe et animation des textes de titres, repérage des lieux pour le tournage de la pub puis la séquence est filmée…
Le temps est passé très vite et tout le monde a travaillé et finalisé leurs missions.

Mercredi 28 mai.
Cette dernière séance se déroule à l’Espace multimédia gantner afin de découvrir les lieux, l’exposition en cours « Hack! Détournements » de Benjamin Gaulon, d’utiliser les ordinateurs  et d’exploiter le fond documentaire avec l’aide précieuse de l’équipe !
Après avoir découvert l’exposition, des groupes se constituent pour : des recherches afin de préparer des panneaux pour l’exposition de fin d’année autour de diverses thématiques (histoire de la télévision, l’art vidéo, les représentations du futur), le montage d’une séquence animée, la réalisation des autoportraits filmés pour le générique. L’après-midi, Maël est venu pour constituer l’affiche en vrai professionel ! Son travail servira de base à l’élaboration des invitations par l’équipe de l’Espace multimédia gantner.

Voici l’affiche.

Au CDI du colle?ge Lucie Aubrac de Morvillars

Regardez en images…

Le projet « A4 mains ».

Jeudi 19 juin.

Découvrez les photographies de la représentation du projet cultures collèges A4 mains avec l’artiste sonore Xavier Fassion.

InvitationStExup

Et la galerie virtuelle des créations écrites des élèves. Cliquez.

Le projet « Son et objet »… autour de l’exposition « Mécaniques Sonores » de Zimoun.

De janvier à juin 2014.

En découvrant l’exposition « Mécaniques sonores » de l’artiste suisse Zimoun à l’Espace multimédia gantner, les élèves ont vu des installations sonores étonnantes réalisés à partir de matériaux bruts (carton, fils de fer, coton…) et des petits moteurs. Le tout produit des mouvements répétés emmenant le public vers une hypnose visuel et sonore.

Par la suite, Clémence est venu à plusieurs reprises au collège pour travailler autour de cette exposition.

Dans un premier temps, des artistes qui travaillent sur l’objet et le son ont été présentés comme Marcel Duchamp et son objet « ‘A bruits secrets » (1971),  les étranges machines sonores « les intonarumori » de Luigui Russolo et les sculptures bruyantes à partir d’objets de récupération de Jean Tinguely. Les élèves ont réalisé une carte heuristique sur papier pour mémoriser ses artistes du son.

Dans un second temps, les élèves ont imaginé et dessiné un objet sonore puis ils ont ramené des matériaux divers pour le bricoler et le créer. Ils ont ainsi explorer les possibilités sonores de cet objet. Des prises de sons ont été réalisés.

Pour finir, les élèves ont réalisé un montage vidéo regroupant son, photographies et vidéos de leur création.

La créativité était eu rendez-vous. Regardez les créations des élèves  en images et en vidéos.

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Session 2 : Interventions d'Eric Bernaud – Projet "la TV de demain".

Du lundi 24 au mercredi 26 mars 2014.

Lundi 24 mars.
En matinée, les élèves ont finalisé les storyboards. Une discussion a été menée pour trouver une solution au niveau de la production pour l »épisode de la météorite. Dans cette histoire, les élèves imaginent qu »un professeur explique un cours pendant qu »une météorite tombe. Par cet incident, plein de cartons envahissent le monde qui sont aussi des objets pour rentrer dans le futur. Pour voyager dans le temps, il suffit de mettre des cartons sur la tête. Histoire bien étrange et farfelue…
Le groupe animation travaille autour de l »histoire de l »escargot. Ils modèlent la figurine en pâte à modeler. Puis, ils installent l »appareil photo et l »ordinateur avec le logiciel Dragon Stop Motion pour la réalisation du tournage.La mise au point de la lumière pour éviter les ombres est également réglée. Quant au groupe du studio, les élèves finissent de construire le décor avec des cartons, disposition des lumières, le camescope est raccordé au moniteur. Pour raccorder 2 caméras au moniteur, on utilise une petite régie automatique. On fait déjà un plan de câblage. Les rôles sont définis : le présentateur, la régie, le caméraman.

L »après-midi, le deuxième groupe travaille autour de l »histoire d »un rêve et d »un clochard qui s »endort sur carton et un rêve… Il participe à un jeu et gagne le prix « se transformer en mouche ». Le tournage se réalise au CDI. C »est Killian qui joue le rôle du clochard. Les élèves préparent la mise en place de la scène : des cartons, un fond noir, la machine à fumée, des journaux. Puis une autre scène est tournée en extérieur près des poubelles. Lors de ce tournage, c »est aussi l »occasion de s »approprier un vocabulaire : moteur demandé, ça tourne, action… Ensuite, le groupe retourne dans le studio pour réaliser l »émission du futur : les présentateurs du futur sont identifiés par des oreilles pointues et des lunettes 3D.

Entre temps, un camion satellite France 3 est venu. Le technicien vidéo explique son travail : il récupère les vidéos et les envoie par satellite vers la station France3 qui reprend l »image et l »envoie vers les téléspectateurs. Ensuite, le groupe reprend le travail.

Mardi 25 mars.
Pour commencer la journée, Eric Bernaud propose un point sur les scènes qu »il reste à tourner par une projection collective des scènes réalisées la veille et en expliquant certaines techniques de montage. Le groupe se remet ensuite au travail : réalisation du masque de la mouche, préparation et maquillage de Killian, répartition des rôles pour le tournage de la nbso online casino reviews scène de la transformation en mouche (acteurs, figurants,  lumières,  caméra…). Puis une autre scène est tournée dans le CDI montrant une famille regardant l »émission. La création du gant-télé, élément d »un prochain tournage, est finalisée.
L »après-midi, le deuxième groupe réalise la finalisation de l »histoire de l »escargot. Mehdi qui joue le chevalier répète son rôle. Le groupe de prise de vue en stop motion prend connaissance du logiciel « dragon stop motion », un élève efface les fils de l »animation sur  » photo filtre » de l »escargot. Une fois les accessoires terminés et les élèves entraînés,  l »animation image par image de la bataille entre le chevalier et l »escargot est lancée.

Mercredi 26 mars.
Cette matinée débute par une synthèse de ce qui a été fait pendant les 2 jours. Par un visionnage des séquences vidéo, les élèves repèrent les points forts et faibles… Pour la prochaine venue d »Eric Bernaud, ils vont travailler sur les jingles et les titres, les effets, l »habillage. L »artiste leur rappelle qu »il faut bien penser au public qui regardera l »émission pour travailler sur le rythme et l »enchaînement et qu »il ne faut pas oublier le thème de ce projet qui est la TV de demain. Il conseille de trouver un nom à cette TV comme FUTUR TÉLÉ et d »en créer un logotype.
Ensuite, une discussion sur la scène de la météorite est menée. Il faut reconstituer une salle de cours avec un professeur. Il faudra réfléchir au montage en travaillant le rythme pour intéresser les spectateurs qui ne connaissent pas les élèves. Puis sur le terrain de football du collège, ils réalisent le tournage de la météorite en carton qui brûle. Une scène mémorable…

Des moments étonnants, créatifs où l »imaginaire de chaque élève est mis à contribution.

Les aventures de la TV de demain continuent en mai.

En attendant, Eric Bernaud conseille de regarder Les leçons du professeur Kouro réalisé par arte et produit par 3x plus sur la question de l »animation. Cliquez.

Autour d’une ramette de papier A4…

Jeudi 13 mars 2014 de 8h à 12h.

Après s’être présenté et fait la connaissance des élèves, l’artiste Xavier Fassion a proposé des jeux sonores et corporels autour d’une ramette de papier A4. En effet, le fil conducteur de ces ateliers est la rencontre autour d’une feuille de papier A4, le matériau scolaire par excellence et qui peut être un media entre l’art sonore et le mouvement. L’artiste Xavier Fassion et l’enseignante de lettres Bénédicte Armengaud ont donc commencé à initier les élèves à écouter, à apprivoiser les sons qui nous entourent et à apprendre à improviser avec le corps et la voix.

Que peut-on faire avec une ramette de papier et des feuilles A4 ? Les élèves ont imaginé ce que pouvait être une ramette de papier en mimant une scène très courte avec du bruit comme une scène de théâtre avec des acteurs, une brique que l’on casse. Puis les élèves ont écouté des sons et devaient en deviner l’origine : circulation de voitures avec un passage piéton pour aveugle, commentaire d’un match de foot en Italie, une marche sur la neige… ensuite, ils devaient imiter ensemble des sons qu’ils ont entendu comme celui d’une machine à laver, un sèche-cheveux, un aspirateur.

Xavier Fassion a aussi introduit des mots clés propres à l’écoute sonore : son isolé, premier plan, second plan, paysage sonore, improvisation…

La suite des aventures sonores dans 3 semaines…

Atelier autour de la presse, des médias et de la critique.

Vendredi 21 février 2014.

Cet après-midi, 8 élèves, en terminale option sciences politiques du lycée Cours Notre Dame (Belfort), ont passé l »après-midi à l »Espace multimédia gantner pour une découverte des ressources du lieu autour de la thématique autour de la presse et des médias.

Après une présentation du lieu, le groupe a découvert l »exposition « Transborder » (cliquez ici pour plus d »informations) puis Fabien Vélasquez a présenté des ressources dont voici un résumé.

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TOUT AUTOUR. Quand la presse et les arts se rencontrent…

Nombreux sont les artistes qui ont parfois été eux-mêmes de célèbres plumes dans des organes de presse et qui se sont intéressés à l »information. Durant 20 minutes, un voyage en 5 escales à travers quelques figures du XXème siècle a été proposé aux élèves :

Le Manifeste du futurisme de Marinetti, paru le 20 février 1909 dans Le Figaro

– Joseph Kessel sur la Guerre d »Espagne in « Réflexion sur la Guerre Civile » (Reportages, romans : p. 741 Quarto, 2010)
« Une convulsion, une révolution, une guerre, lorsqu »elles éclatent, attirent magnétiquement les envoyés spéciaux, les correspondants particuliers, les grands reporter, les photographes, les messagers d »agences (….) »

– Le travail singulier du graphiste d »origine polonaise Roman Cieslewicz (1930-1996). En 1994 pour les 50 ans du Monde, il dessine et conçoit une maquette pour l »édition de 191 pages parue dans un format monumental (41 x 30,56 cm).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Cieslewicz

L »oeil mordant de Tomi Ungerer (né en 1931 à Strasbourg ) : le Dvd « Tomi Ungerer : l »esprit frappeur » (de Brad Bernstein, Le Pacte, 98 min) et l »ouvrage Europolitain aux éditions Anstett, 1998 (paru pour fêter les 50 ans de l »Europe 1949-1999). on retrouve ici des dessins politiques souvent caustiques et plein d »humour, cf « Le labyrinthe de la complexité démocratique (en hommage à Castoriadis) »

– La bande dessinée « Le photographe« , maintes fois récompensée depuis la parution du tome 1, en 2003.
Alliant photographie et dessin, ce subtil travail est le fruit de la rencontre d »Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier avec Didier Lefèvre (photographies) :
http://lephotographe.dupuis.com/site.html

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Ensuite, les élèves ont découvert une œuvre d »art numérique Une semaine du monde de Du Zhenjun (2001), qui diffuse une mosaïque d’images de journaux télévisés français que l’artiste a enregistrés tous les jours à la même heure pendant une semaine de l »année 2000. En déconstruisant l’image, l’artiste insiste sur le côté spectaculaire et la saturation de l’information. Un atelier de réflexion a été proposé autour de cette œuvre. Les élèves ont écrit un court texte après avoir sélectionné best online casino 6 mots par thématiques. Voici leurs textes :

« Une œuvre dont la forme se confond largement au fond. La confusion et la multitude d »informations, qui naît de cette guerre d »artifice, fatigue parfois les sens et les sur-sollicitent. Les nouveaux médias s »intéressent à de plus en plus de choses. Les médias spécialisés deviennent intéressants. Mais, les médias de masse sont additifs et dangereux. »

« Cette œuvre par rapport à l »image montre l »effet de saturation des médias sur la population/le spectateur. L »image elle-même est lente/ralentie, avec des effets  mais en ce qui concerne les supports, le fait de pouvoir zapper de jours en cliquant simplement sur une touche, montre la rapidité du temps à zapper une information d »un jour à l »autre. L »œuvre montre un peu le désordre des informations sur plusieurs chaînes TV. Il y a ensuite une disproportion entre l »image et le son, car le son est rapide et structuré par rapport à l »information qui est ciblée. »

« Nous avons entendu des mots différents comme  « sens » ou « relation » qui sont superposés dans une mosaïque d »extraits de journaux télévisés provenant de sources différentes. L »ambiance visuelle paraît morose et ce montage abstrait présente des images rapides relatives au passé. Le bruit sonore de ce documentaire nous montre la critique de cette diffusion superposée. »

« Montage noir et blanc en mosaïque, image lente mais rapidité de basculer d »une information à l »autre. Bourrage de crâne, saturation, manipulation, disproportion du son avec l »image. Assez surprenant, impressionnant… Façon de donner, de la part de l »artiste, une vision différente des informations. »

« Cette œuvre qui rassemble les médias télévisuels est assez confuse. Elle met en scène l »actualité tout en étant passée. Cette œuvre est immatérielle, ce qui la rend encore plus particulière. Elle nous fait ressentir une sorte de trop plein d »informations et nous donne l »impression que cette dernière est saturée. »

« Ces images qui se basent sur une mosaïque de journaux télévisés. La multitude des voix et la sobriété de l »image apportent un sentiment de confusion dans l »information d »aujourd »hui. Il existe une déformation  et de nombreux montages qui pourraient représentés les nouvelles technologies mais avec une information qui a traversé les générations. Cette traversée est exprimée par le fond noir et blanc. L »œuvre pourrait faire penser à une propagande, ce sentiment peut-être apprécier par la récurrence des images sur le même jour. Le message pourrait être :  la traversée de l »information sous la même forme mais avec un fond diffèrent grâce aux nouvelles technologies regroupant les avancées numériques. »

« Montage en noir et blanc, les sons sont mélangés et rapides, contrairement aux images. Similaires aux médias actuels. Manipulation par les médias… »

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Puis il a été proposé un atelier sur le logiciel libre Gimp avec Joël. A partir de photos de presse, les élèves ont construit et re-construit ces images évoquant la manipulation de l »information et en s »inspirant de l »esthétique de l »œuvre de Du Zhenjun. Regardez.

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Atelier de création de personnages 3D. Etape 1.

De janvier à février 2014, les jeudis de 14h à 16h.

Dans le cadre d’un projet de territoire mené par le Théâtre du Pilier (résidence d’un auteur, conte…) et de Cultures collèges, il a été proposé à Vincent Marguet de l’Espace multimédia gantner de mener un atelier de création 3D afin de faire vivre le Peuple des Bois (mi-humains, mi-végétaux), fil conducteur du projet. Les participants sont un groupe d’élèves et leur professeur d’arts plastiques Marina Zindy du collège Val de Rosemont de Giromagny.
La première étape (janvier à février) a consisté à créer un personnage en 3D en définissant les proportions de la taille, du poids, de la musculature… puis de les réaliser avec le logiciel libre Makehuman dont vous pouvez voir les images dans cet article. Les phases suivantes (mars à avril) consisteront à modifier et personnaliser ces personnages pour les transformer en personnage de la forêt avec le logiciel libre Blender.

La finalité de ces ateliers sera une petite exposition virtuelle et itinérante mettant en valeur ce peuple mystérieux.
La suite au mois de mars….

Session 1 : Interventions d’Eric Bernaud / la TV de demain

Du mardi 04 février au jeudi 06 février 2014.
Résidence/Interventions de l’artiste Eric Bernaud au collège Lucie Aubrac pour la préparation d’une émission « rêvée de demain » avec une classe de collègiens.
En partenariat avec Arte CREATIVE et l’Espace multimédia gantner et Cultures Collèges.

Mardi 04/02
Eric Bernaud retrace son parcours aux élèves : il a étudié le graphisme et l’illustration aux Arts Décoratifs. Puis, il se lance dans la conception de la fabrication de génériques pour la télévision.
Différentes réalisations de l’artiste ont été visionnées pour lesquelles il donne des explications sur les trucages et la réalisation. Par exemple, comment filmer la même personne en même temps de manière à ce qu’elle soit plusieurs personnages différents. Les élèves découvrent ainsi une série insolite et drôle destinée à tous les cinéastes « débrouille » qui se nomme Système D (et qui a été diffusé dans Court-Circuit, sur la chaîne ARTE). Les « Systèmes D » sur le caisson étanche et le steadycam ont été projetés. Regardez.

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Le steady cam permet la stabilisation de caméra pour réaliser des mouvements d’appareil complexes et sans à coups. Le poids du steady cam est très proche du centre de gravité. Cela est inspiré d’un système issu du film Shining de Stanley Kubrick. Il faut tenir la tige filtée avec 2 doigts pour des mouvements plus précis. On peut  aussi mettre la caméra au sol, inversée, pour suivre les pas des personnages au ras du sol.
Eric insiste à chaque fois sur certaines notions pour que les élèves s’approprient ce langage : travelling, chef-opérateur image, caméra go-pro, macro-photographie.
Puis, un groupe a fabriqué un steady cam et le deuxième, un travelling suspendu.

Mercredi 05/02
La séance commence par un debriefing sur les idées de scénario de l’émission où chaque élève note ses propositions en vrac au tableau. Voici les thèmes retenus : monde parallèle, groupe, course, idée de plateau télé avec interview de participants à un jeu puis flashbacks, fausse publicité du futur, émission avec des candidats qui vivent leurs rêves, télé-réalité, jeu, ondes dans le cerveau, projection sur la main, monstres, météorites, trou noir, bibliothèque hantée, air pollué, candidats déguisés, jeux de lumière…
Pour aider les élèves à mettre en scène ces scénarios, des axes de réflexions sont proposés : quel contenu ? quel mode de fabrication ? qui regarde ? quel environnement et décor (coiffures, vêtements, matières…) ?
Ensuite, l’artiste propose un temps de diffusion de films pour analyser les images avec les élèves : générique de la Science des Rêves (2005) de Michel Gondry (Stéphane TV : observation des décors, du jingle du film…) / Adieu Philippine (1963) de Jacques Rozier : séquence sur la télé en direct avec des chevaux dans le studio, filmé comme une pièce de théâtre /Métaphobie d’Eric Bernaud : procédé du papier découpé et animation image par image / Extrait de Metropolis (1927) de F. Lang : observation des éléments de design, importance du décor / Séquence d’ouverture du film Brazil (1985) de Terry Gilliam.
L’artiste explique aussi que la construction d’un plateau TV n’implique pas sa réalisation intégrale : on peut juste réaliser des bouts de décors et donner une illusion.
Puis, les élèves effectuent une recherche documentaires au CDI dans les livres et les périodiques pour regrouper un maximum d’images (futur, design, images bizarres, costumes, architecture…) qui serviront d’inspiration ou même à utiliser telles quelles, après photographie et montage.
Ils ont également commencé à regrouper du matériel qui pourra servir au décor du plateau TV : ordinateurs et composants informatiques, tapis de danse, cartons, fond bleu, papier bulles…

Jeudi 06/02
Eric présente aux élèves divers objets qui peuvent créer des effets d’images futuristes : kaléïdoscopes, appareils mécaniques de diapositives, loupes…
En classe entière, les élèves sont initiés à la pratique du storyboard. Eric leur montre aussi ses carnets de croquis pour noter toutes les idées, ainsi que la méthode « post-it » à coller sur un mur. Cela permet d’inverser facilement les scènes du story-board, en déplaçant simplement les post-it.
Entre temps, un extrait du film Socialisme (2010) de Jean-Luc Godard est visionné, compte-tenu de sa forme cinématographique particulière (variations de niveaux sonores, de qualité d’images…).
Puis, les élèves, l’artiste et les professeurs commencent à parler concrètement des techniques de réalisation et d’animation :
•   Technique de la transparence : une image est projetée et une personne est placée devant. En jouant sur la lumière, cela donne l’impression que la personne est vraiment incrustée dans l’image.
•   Incrustation d’une image sur fond vert ou bleu : le fond rouge est déconseillé car la pigmentation de la peau est similaire. Une démonstration de cette technique est proposée : un élève est photographié sur un fond vert. A côté, un fond « psyché » est filmé tournant sur un tourne-disques. Puis à l’aide du logiciel Adobe After Effects, on remplace le fond vert par l’image psychédélique qui tourne… Ambiance très futuriste ! En post-production, on met ce qu’on veut à la place du fond vert. C’est aussi la technique utilisée pour la présentation de la météo à la télévision.
•    Procédé Hofmann : succession d’images qui illustrent une narration. Eric Bernaud montre une vidéo qu’il a réalisée sur ce principe.

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Ensuite, par groupe, les élèves ont dessiné des storyboards par séquence, mettant en valeur certains choix de réalisation. Ils présentent à la classe entière leurs idées. Des notions de vocabulaire sont abordées :  plan large, plan serré, surimpression (2 images superposées), apparition/disparition, matte-painting (décor peint avec des espaces vides où sont incorporées plusieurs scènes filmées).
Pour terminer la séance, nous dressons tous ensemble une liste de matériel à se procurer pour la prochaine résidence, afin de monter le plateau TV et commencer le tournage du film…