Visite de l'exposition Grand Bazar et activation du livre de Cyril Jarton, "Hêtre Etang"

 

Date : jeudi 11 décembre 2014
Lieu : Le Granit, Scène Nationale de Belfort
Heure : entre 11 et 12h

Après avoir participé à plusieurs séances de découverte du livre objet, organisées par Mme Haimart professeur documentaliste, Mme Barraux professeur d »arts plastiques et Mr Velasquez responsable de la médiathèque de l »Espace multimédia gantner de Bourogne, une classe de 6ème du collège a pu se rendre au théâtre Granit de Belfort pour visiter l »exposition Garnd Bazar d »Aurélien Imbert.

Grand Bazar

Placée sous le signe de la convivialité, cette « exposition-chantier » donnait une large place à des invités multiples, artistes-poètes, poètes-artistes, ayant investi au moins une fois la galerie du théâtre rénové par Jean Nouvel en 1983.

Extrait de l »avant propos de l »exposition :

Table : Meuble composé d’une surface plane horizontale ou inclinée, reposant sur un ou plusieurs pieds, sur un support, et qui sert à divers usages. Surface conçue et réalisée pour servir à une activité. Partie plane d’un objet, d’un outil, d’un instrument. Surface plane constituant un élément de l’ensemble. Table Verte-Table ouverte-Les plaisirs de la table-Table recouverte-Table pliante, volante, tournante, bancale, table ronde, table des matières, table à dessin, à dissection… Grand bazar à partir de fin octobre, on déménage, on bouge les tables, on met les rallonges pour accueillir les invités : la plupart liés au projet artistique de ces dernières années ont déjà exposé à la Galerie ; ils se succéderont autour de La Table d’Aurélien Imbert : autour, dessus, dessous, sur un coin, chacun venant y prendre place avec une œuvre : dessin, objet, peinture, performance, lecture, photographie, vidéo …

Le 17 octobre 2014, lors du second vernissage de cette exposition évolutive, l »artiste Cyril Jarton qui a côtoyé des belfortains enthousiastes avec son projet de championnat de ricochets sur la Savoureuse en juin 2013 a réalisé une performance intitulée « Hêtre Étang« , action qui consiste en une réactivation du livre de Être et Temps de Martin Heidegger paru en 1927, orthographié avec un titre phonétiquement similaire (Hêtre Étang) et adoptant la maquette de la célèbre collection « Bibliothèque de philosophie » aux éditions nrf – Gallimard en 1990.
Réactivation qui permet au livre reproduit dans le format original ( 22,5 x 14 cm) de s »ouvrir et de cueillir avec les personnes en présence, des instants fugitifs : le livre blanc en apparence muet, acquiert alors une forme de parole collective qui s »élabore et s »imprime au moment où celui-ci est réactivé en public.

Extrait d »un propos de Cyril Jarton :

«J’ai longtemps rêvé et fait des ricochets au bord d’un étang charentais, l’étang des  Fayards, qui appartenait à mon grand-père et où il vécut les premières années de son mariage, pendant l’occupation allemande. Dans les bois, non loin, passait  la ligne de démarcation, chemin vers la zone libre. Au bord de cet étang, j’ai lu  « Être et Temps », œuvre  de Martin Heidegger. Entre le livre et le site s’opéra une rencontre : le fayard est l’un des noms du hêtre, l’étang des Fayards est donc l’étang des hêtres. L’homophonie entre hêtre étang et être et temps imprégna cette lecture jusqu’à devenir indissociable : je vois dans les reflets des feuilles sur l’eau le reflet de l’être dans l’étant.
Hêtre étang retrace le devenir spatial du livre de Heidegger, cheminement entre être et hêtre, entre étang et temps ».

Protocole et Performance avec les élèves

Afin d »organiser en amont la visite des élèves dans l »exposition et la réactivation d »un exemplaire du livre avec l »accord de l »artiste, Cyril a transmis un protocole qui s »est formulé suite à un échange de mails reproduit ci-dessous.

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Le Mardi 21 octobre 2014 10h26, Fabien Vélasquez  a écrit :

cher Cyril,
un petit message de « a » à « e », soient cinq rebonds textuels :
a) J »ai vu hier matin l »enseignante d »art plastiques de collège avec laquelle je mène le projet livre objet, livre d »artistes, j »interviendrai pour présenter une quinzaine de livres de la médiathèque auprès des élèves sous la forme d »un jeu. 
Je lui ai parlé de l »idée d »activer un de tes livres « à activer » ou déjà exposé au Granit avec ses élèves; il faudrait que tu me précises à nouveau en quelques mots le protocole. Elle me demande si, on peut par exemple, compléter le livre de l »action « Je souligne…. » ?

Le 21 oct. 14 à 12:33, jarton cyril a écrit :
Bonjour Fabien,
A – le principe est que le livre a sa raison d »être dans l »activation qui lui permet d » »entrer en présence » comme dirait Heidegger ou d »engager les autres dans un rapport de présence accentué. Je peux activer le livre ou il peut l »être par d »autres : la seule condition étant qu »il y a un projet d »activation cohérent – validé par le lieu d »exposition (Monique) ou par l »auteur ou par la personne à qui le livre est confié (toi). Je demande simplement à ce que l »activation soit documentée pour pouvoir exposer plus tard les différentes activations. Pour « je souligne », oui ce serait une bonne idée de partir casino de ce principe – d »autant que c »était la première fois que je le teste et que le livre réalisée le soir du vernissage et comme un point de départ, il pourrait être poursuivi…  (ce serait bien alors de l »activer au Granit, avec le groupe, et de le laisser ensuite jusqu »à la fin de l »exposition où tu pourrais alors le récupérer et y glisser des documents,relatif à l »expérience (une photo, un texte, etc).
Bonne journée, Fabien

cj

Le 10 déc. 14 à 16:50, jarton cyril a écrit :
Pour l »activation Hêtre et Temps, le protocole est bien tel que tu le décris : je voudrais que tu me donnes quelques indications sur ce que je dirai à haute voix, je pense (j »ai assisté à ton action le 17/10 dernier) qu »il s »agit d »impressions sur la personne décrite (vêtements, gestes , postures…) est-ce bien cela  ? oui, tout ce qui se passe dans le moment peut-être « souligné » pour peu qu »on accomplisse l »action de souligner en énonçant la chose…. les couleurs sont aléatoires.

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Il a été convenu que lors de la performance, 4 sources-médiums seraient témoins de l »action en train de se faire et participeront ainsi à documenter l »action comme le souhaitait l »artiste.

  • la captation sonore de la description orale des élèves ( lien vers le fichier mp3 à venir)
  • la réalisation de croquis par une jeune illustratrice et éditrice, Myriam Huré reproduits ci-dessous

 

  • la prise de photographies par l »enseignante d »arts plastiques (choix ci-contre)
  • la rédaction d »un compte-rendu, un billet d »humeur rédigé par le professeur documentaliste Cécile Haimart, après une prise de notes sur le vif.

JEUX SOUS LIGNES

Le mardi 11 décembre à 11h30, les élèves de 6D du collège Châteaudun ont vécu une expérience unique à la galerie du Granit à Belfort. L »artiste Cyril Jarton a accepté que l »un des exemplaires de son livre Hêtre-Etang laissé à la galerie du Granit soit réactivé pour la venue des collégiens. Les élèves se sont placés en cercle avec au centre Fabien Vélasquez, documentaliste à l »Espace multimédia Gantner, qui a entamé la réactivation du livre. S »adressant à chaque élève, Fabien a prononcé une phrase commençant toujours par: « Je souligne » suivi d »un élément personnalisé et différent selon chaque élève : « Je souligne la chaleur de ta polaire », « Je souligne ces paillettes », « Je souligne un angle droit à côté d »un angle de doigts », « Je souligne la brisure au sol qui se trouve derrière toi » déclenchant les rires des élèves déclenchant un « Je souligne ce sourire ». A chaque phrase prononcée, Fabien traçait une ligne au crayon de couleur sur la page du livre suscitant la curiosité des élèves, mi-amusés, mi-interrogateurs : « Mais que fait-il donc ? ». Au milieu de la performance, l »interphone de la galerie a sonné : un livreur livrant plusieurs cartons (De livres? me suis-je demandée) a surgi du froid pour les remettre à son destinataire. Bien entendu cela n »a pas échappé à notre acteur/performeur qui s »est saisi de cet événement inattendu : « Je souligne les cartons qui viennent de passer et s »éloignent ».
Dernier « Je souligne » de Fabien, quelques secondes de silence, puis une phrase jaillit : « Je peux souligner moi aussi ? » Suivie de l »acquiescement par plusieurs autres collégiens. Les élèves se sont pris tellement pris au jeu qu »ils souhaitaient réaliser à leur tour une action-performance ! Un autre élève a demandé à Fabien : « Il est comment le dessin ? » ce qui nous a permis de découvrir les traits de couleurs tracés sur les deux pages du livre. Monique Chiron, la responsable de la galerie, a conclu cette action-performance en insistant sur le caractère unique de l »instant vécu, ensemble, ici et maintenant. Ce moment, transcrit sous forme de traits de couleurs dans le livre, c »est effectivement notre histoire. Elle est inscrite désormais dans le livre et vient s »ajouter aux autres histoires. Mais la notre aura une saveur particulière : en revoyant ces traits colorés, des souvenirs seront ravivés. Il reste à souhaiter que ces jeux sous lit niés soient perpétués dans un futur proche : un acteur-performeur sommeille désormais en chacun de nos élèves.

 

Remerciements :
Tous les élèves de la classe de 6èmeD, Aurélien Imbert, Cyril Jarton, Monique Chiron, Florent Wong, Cécile Haimart, Sonia Barraux et Myriam Huré.

Texte : Fabien Vélasquez

 

Première approche du portrait avec Samuel Carnovali

Vendredi 20 Février 2015

A Valdoie, au collège Goscinny, les élèves de 3ème ont fait la rencontre de Samuel Carnovali, photographe autodidacte, intervenant autour du projet d »autoportrait/portrait en lien avec différentes disciplines (lettres, arts-plastiques, éducation musicale). Celui-ci va initier les élèves à la réalisation de portraits photographiques sur plusieurs séances. Cette première séance a permis à l »artiste de présenter son travail artistique en lien avec le thématique du projet. Il a présenté ces propres auto-portraits avec différents styles : sérieux, fou et flou…

En montrant ces photographies, Samuel a expliqué aux élèves, qu »un portrait ne devait pas automatiquement être esthétique, sérieux et guindé, car un nbso online casino reviews portrait représente une personne et chaque personne à sa personnalité. En effet, un autoportrait sans originalité est un autoportrait sans personnalité. Puis Samuel a montré plusieurs portraits de femmes à la classe, où dans chaque portrait se trouvait un indice de sa vie professionnelle, incitant la classe à découvrir quel était son métier. L »artiste a aussi enseigné plusieurs termes et astuces techniques à la classe, tel que  le cadrage où le regard du modèle, soit une chose sur laquelle le spectateur prête attention ou bien la règle des tiers où la photographie est divisée en 9 segments (il faut placer sur chaque ligne et intersection les éléments les plus importants). Samuel Carnovali a aussi expliqué aux élèves, que pour bien réussir un portrait, il faut mettre la personne en confiance : il faut lui parler, apprendre à la connaître, créant ainsi des liens entre le photographe et la personne photographiée.

Les élèves commenceront à pratiquer la photographie avec l »artiste dès le mois de mars.

Introduction au projet Utopolis

Jeudi 19 février 2015

Pendant deux semaines (du 16 au 27 février) plusieurs élèves de la ville de Vesoul ( CM1, CM2, 3ème et Terminale ) travailleront sur le projet « Utopolis » avec l’artiste numérique Cécile Babiole.
Le concept d’Utopolis est de recréer certain quartier de Vesoul selon sa propre perspective. Tout est possible… Premièrement, l’artiste et les élèves parleront de leur ville, de ses défauts et de ses qualités ; puis, les élèves commenceront à esquisser des formes, des croquis de bâtiments, d’espaces. L’inspiration trouvée, les élèves apprendront à utiliser SketchUp, un logiciel simple d’utilisation, pour créer des dessins en 3D. Le dessin finalisé, il sera imprimé, non pas sur une feuille de papier, mais bel et bien en volume, grâce à une imprimante 3D ! En rassemblant toutes les créations des élèves, une maquette sera créée, construisant un nouveau quartier de Vesoul miniature.
Ce projet est coordonné par le CANOPE Haute-Saône en partenariat avec la DRAC, la mairie de Vesoul et l’EMG.

Pour sensibiliser les élèves au projet, Clémence est intervenue en classe le jeudi 19/02. Dans un premier temps, le sujet s’est orienté sur les arts numériques. Les élèves ont évoqué en mots clés ce terme  : technologie, ordinateur, créativité, imagination, intelligence… Puis, une définition et un mini-historique leur ont été présenté.
Dans un second temps, Clémence est revenue dans le vif des thèmes du projet : architecture, urbanité, ville, utopie… Qu’est-ce qu’une « utopie » , élément essentiel du projet ? C’est un rêve, un idéal, une chose qui pourrait être réelle, mais qui, en le devenant ne le serait plus forcément, la perfection qui a été imaginé peut présenter des défauts…
Dans un troisième temps, différents projets artistiques liant architecture et utopie ont ainsi été présenté comme la Tour Cybernétique Lumière de Nicolas Schöffer, les fermes verticales et leur immense tour (projet pouvant améliorer les conditions écologiques et économiques d’une ville).
Découvrez la présentation.

Bientôt, ce seront les élèves qui vont concevoir leur quartier rêvé, idéal et utopique : Utopolis.

 

 

 

La poésie sonore avec Xavier Fassion

Jeudis 29 janvier et 12 février 2015 de 13h à 15h.

En collaboration avec leur professeur de lettres, Isabelle Matthieu, les élèves de la classe de 6ème D ont déjà rencontré Xavier Fassion, à plusieurs reprises. Le but de ces séances est de découvrir l’art sonore à travers la poésie. Dans ce cadre Xavier Fassion présente et fait des exercices avec les élèves en rapport avec les sons, la poésie, les mots et les mouvements. Par exemple, ce jeudi 12 février, les élèves se sont assis en cercle les yeux fermés, et Xavier Fassion a fait tomber un livre et quand ce livre touchait le sol, tous les élèves devaient taper des mains. Puis chacun à son tour, quelques élèves ont fait tomber le livre pendant que leurs camarades continuaient a taper des mains dès que le livre touchait le sol… Cela permettait de faire travailler les sens, la synchronicité et le travail en groupe.
L’artiste a aussi appliqué le soundpainting, langage de signes pluridisciplinaire permettant en temps réel par de gestes signés par le soundpainter (compositeur/cher d’orchestre) de guider les personnes vers ce qu’il doit faire. Les élèves ont donc appliqué cette technique afin de faire vivre leurs premiers vers poétiques en fonction d’un code gestuel approprié (son aigu, grave, fort, doux, lent, rapide…).

Les élèves préparent ainsi pour la fin d’année une performance présentant leurs expérimentations et où ils mettront en scène leurs poésies. L’artiste prépare aussi l’habillement sonore de leurs textes qui sera diffusé à cette occasion.

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Immersion dans l'art sonore, visuel et littéraire.

Mardi 10 février 2015 de 8:30 à 11:30.

Une classe de 5ème et de 4ème du collège Lou BLAZER de Montbéliard est venue à l »Espace multimédia gantner. Les élèves, divisés en trois groupes, ont participé à trois ateliers.

Le premier atelier était axé autour des massages sonores, concept inventé par l »artiste Thierry Madiot, où le principe est de manipuler des objets pour produire des bruits/sons et où une personne passive, les yeux fermés, écoute. Une relaxation sonore garantie.

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Clémence leur a fait écouter plusieurs sons enregistrés lors de séances de massages sonores réalisées par l »artiste. Les élèves devaient, ensuite, raconter ce qu »ils avaient imaginé : la pluie, une voiture, une grenouille etc…
Puis, ils se sont répartis en petits groupes de deux ou trois personnes ; l »un d »eux était assis sur une chaise et les autres (les masseurs) ont pris une feuille de papier et se sont positionnés derrière.
Pour ce premier exercice, les élèves assis confortablement ont fermé les yeux et les masseurs ont produit plusieurs sons avec la feuille de papier (froisser, déchirer, plier, secouer, etc…). Puis, ils ont à nouveau partagé leurs ressentis. L »exercice suivant était presque similaire au précédant, à la seule exception, que les feuilles ont été remplacées par le contenu de la boîte de Thierry Madiot (feuilles, petits cailloux, fils…), ce qui produisait des sons plus doux. Ecoutez quelques extraits de massages sonores réalisés par les élèves.

 
Pour conclure la séance, les élèves ont dessiné tout ce qu »ils avaient imaginé et ressenti lorsqu »ils ont été massé (des paysages marins, des forêts, de la peur, des vibrations…).

 

Le deuxième atelier était une présentation de livres atypiques, les élèves étaient assis en cercle sur des fauteuils.  Chacun à leur tour, ils ont choisi un des livres sélectionnés par Fabien, ont pris le temps de le regarder et d »essayer de le présenter. À chaque présentation d »un livre, Fabien et les élèves ont discuté, argumenté, pour le définir ensemble. Leurs impressions ont été noté sur un tableau.
Par exemple : un élève a choisi un livre en best online casino forme de sac qui s »appelait « le fils » en référence à une marque de jean célèbre et qui racontait l »histoire d »un fermier qui devenait célèbre grâce à ses boîtes de conserves, qu »il a eu l »idée d »exposer (en référence à Andy Warhol). Puis les élèves ont trouvé et noté quelques mots en rapport à ce livre tel que : sac, conserve, succès, consommation…

 

Le troisième atelier consistait à une création graphique par l »écoute d »un extrait sonore. La technique utilisée était la palette graphique connecté au logiciel de dessin al.chemy.
Joël a ainsi expliqué aux élèves comment fonctionnait une palette graphique, puis a projeté une vidéo montrant une machine produisant un son étrange, l »intonarumori de Luigi Russolo, père de la musique bruitiste. En entendant ces sons, la plupart des élèves ont dessiné des voitures, des bus, une route… en bref, ce qui évoque la ville et ce qui était l »effet voulu. En effet, Luigi Russolo a créé cette machine en s »inspirant des bruits de la vie quotidienne urbaine.
Puis les élèves ont encore un peu dessiné sur les palettes. Et l »heure était venue de partir…
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Interventions d’Eléonore Dumas.

Les jeudis 25 septembre, 13 novembre, 04 et 11 décembre 2014.

Eléonore Dumas, artiste photographe est la première artiste à intervenir dans le cadre du projet « Parlons d’égalité » du collège Vauban (Belfort) auprès d’un groupe volontaire d’une dizaine d’élèves. Le cœur du projet est la réalisation, sur 4 ans, d’ « une place de la République », au collège. Ce lieu symbolique sera porteur des principes de la devise républicaine incarnés par les 4 arbres symboles de la liberté (2013-14), l’Egalité (2014-15), la Fraternité (2015-16) et de la Laïcité (2016-17). Chaque année scolaire, un symbole est donc abordé à travers différentes disciplines. Cette année, l’Espace multimédia gantner est partenaire pour l’approche visuelle et numérique.

Durant ces séances, Eléonore a présenté sa production artistique aux élèves, les a initié à la prise de photographie et a expérimenté avec eux une approche créative et métaphorique, autour de la notion d’égalité (la gémellité, le couple…).

Une collaboration riche et créative. Découvrez une sélection de photographies réalisées lors de ces ateliers.

Plus d’informations sur Eléonore Dumas : http://www.eolphoto.fr/.

 

Les visit’ateliers autour de l’exposition « Au commencement était le bruit… ».

Du 11/12/14 au 24/01/2015.

L’exposition Au commencement était le bruit… de Steina et Woody Vasulka a accueilli de nombreuses classes : écoles maternelles et primaires de Bourogne, la classe de Ce2 de l’école primaire Jules Heidet,  le collège Châteaudun (Belfort), le collège Lou Blazer (Montbéliard),  la chorale du collège Sainte Marie (Belfort), le collège Camille Claudel (Montreux-Château) et le lycée agricole de Vesoul. Des ateliers étaient proposés autour de l’exposition comme la découverte de quelques livres avec Fabien et l’utilisation des tablettes graphiques où les élèves dessinaient ce qu’ils imaginaient d’après une écoute d’extraits de musique bruitiste comme Russolo. Une plongée dans l’image et le bruit!

Voici quelques souvenirs en images et des extraits de la ronde/chorale des mots clés où le groupe résumait l’exposition par des mots clés, un mouvement et/ou un son.