Vendredi 11 janvier 2013.
[vimeo]http://vimeo.com/57459103[/vimeo]
[vimeo]http://vimeo.com/57455220[/vimeo]
[vimeo]http://vimeo.com/57455299[/vimeo]
[vimeo]https://vimeo.com/57455194[/vimeo]
Vendredi 11 janvier 2013.
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Pour suivre les interventions de l »artiste sonore Xavier Fassion au collège Saint Exupéry, connectez-vous sur le blog Le son des collèges : http://webradio.cg90.net/.
« A l’écoute des sensations : l’oreille comme guide de nos sens. »
Artiste Intervenant : Xavier Fassion (artiste sonore) / Professeurs référents : Bénédicte Armengaud, professeur de lettres et Dominique Tisserand, professeur d’éducation musicale.
Présentation du projet : Ce projet vise à découvrir les sensations que peuvent procurer un son, une écoute, à mettre en place un lexique permettant au mieux de décrire les sensations liées aux sons et à l’ouïe, à faire travailler l’imaginaire des élèves en partant de différents supports (images, textes et sons), best online casino à amener les élèves à être des expérimentateurs et des créateurs (écrire à partir d’un son, d’une image, d’une couleur, d’une odeur, etc. ). « Des réservoirs sonores » seront développés autour de compositeurs (Pierre Schaeffer, Pierre Henry…) et des thématiques suivantes : impressions tactiles, odeurs et saveurs, formes, volumes et consistances. Le tout permettra de développer un parcours sonore où les élèves utiliseront leurs voix, des mots, des objets et leurs sensations.
Bonne découverte sonore.
Vendredi 30 novembre 2012.
Après avoir découvert l »histoire du pré-cinéma lors de la séance précédente, les élèves ont fabriqué un objet optique de leur choix, avec l »aide de Silvi Simon et leurs professeurs. Répartis casino online en 3 groupes, ils se sont concentrés sur la fabrication minutieuse de ces objets. Ils ont bricolé, découpé, peint… Le premier groupe a conçu un praxinoscope, le second, un zootrope et le troisième, un flip-book mécanique. Le praxinoscope demandait plus de temps de conception. Les élèves finaliseront leurs créations en janvier 2013.
Regardez en images.
A bientôt.
Du 15 au 16 novembre 2012.
« Hôtel » est le nom de l’exposition du jeune artiste Benjamin Nuel, à la Galerie du Granit, Scène nationale de Belfort, du 17 novembre au 22 décembre 2012. « Hôtel » (2008) est également le nom d’une œuvre d’art numérique du même artiste, appartenant à la collection d’art numérique de l’Espace multimédia gantner et exposée à cette occasion.
Benjamin Nuel est donc venu présenter son travail artistique dans 4 classes du collège Châteaudun. Il s’est présenté : il a étudié à l’Ecole Supérieur des Arts Décoratifs (ESAD) de Strasbourg et au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. C’est un passionné de cinéma et il a eu l’idée de développer un travail artistique contemporain mêlant cinéma, monde virtuel, 3D et codes du jeu vidéo. Les thématiques qu’il aborde sont la fascination, la curiosité, la frustration, l’anti-spectaculaire, l’utopie et la survie.
L’artiste a donc commencé à faire découvrir aux élèves, l’œuvre « Hôtel », qui se présente comme un jeu vidéo où des personnages (terroristes et anti-terroristes) issus du célèbre jeu vidéo Counter Strike, se côtoient dans un cadre bucolique : un bel hôtel et un grand parc. Benjamin Nuel précise qu’il s’intéresse à l’esthétique et au fonctionnement des jeux vidéo de guerre : il a changé l’action des personnages pour les mettre dans une autre situation. Quelques élèves ont testé l’œuvre. Le joueur se déplace de manière très simple avec juste un bouton : ceci s’oppose aux différents degrés de complexité et objectifs à atteindre des jeux vidéo. L’objectif est de découvrir un monde et de se déplacer. L’artiste veut raconter une histoire d’une autre manière. De temps en temps, quand le joueur s’approche d’un personnage, une scène cinématique survient, c’est un extrait vidéo permettant de faire avancer le scénario, de donner des indices : le joueur n’a plus la main sur le jeu. Au fur et à mesure, l’élève explore ce monde, il observe des éléments anormaux, des bugs (une cigarette qui vole, un élément modélisé non fini…). L’artiste veut perturber les repères du joueur et mettre en scène ces bugs. Quand on monte l’escalier de l’hôtel, on peut arriver au ciel et observer la map (zone du jeu). On dirait une planète dans l’univers. Benjamin Nuel évoque la notion d’infini qui l’interroge : c’est à la fois une angoisse et un rêve.
Ensuite, l’artiste évoque son exposition et ce que les élèves vont découvrir prochainement. Il y a trois temps :
– « Avant » avec l’œuvre « Hôtel »(2008) que les élèves ont découverte. Mots clés : map, monde virtuel, jeu vidéo, temps arrêté, pas d’histoire.
– « Pendant » avec les 10 séries-épisodes et inter-séries visibles également sur http://hotel.arte.tv/. Mots clés : poule pixélisée, ciel, modem, ordinateur, déconstruction, bug, histoire. Le temps de réalisation pour ces séries a été de 9 mois (1 épisode : 3 mois, 7 épisodes avec 1 équipe : 6 mois). Les élèves ont regardé la première série. Ils ont été intrigués par une poule pixélisée. Benjamin Nuel précise qu’elle évoque les débuts de la 3D et qu’elle va jouer un rôle clé dans l’histoire, un « sage » qui répare les bêtises des personnages.
Depuis novembre, une série sort par semaine suivie d’une inter-série montrant un espace du monde virtuel avec des changements et donnant des indices sur le prochain épisode.
– « Après » avec un site internet qui sera en ligne à partir du 12/12/12 et qui évoquera la notion d’archéologie numérique (faire des recherches sur des éléments, des civilisations du passé). Les visiteurs pourront télécharger et mettre en ligne des photos, du son… qui seront archivés sous forme de fragments. L’artiste y évoque la mémoire, l’histoire, le passé.
Une sculpture réelle, faite de terre et d’un sommet en forme de polygone réunit ces 3 temps et évoque le monde informatique de nos origines à aujourd’hui.
Les élèves ont posé quelques questions. Comment a-t-il crée ce monde virtuel ? La fabrication du jeu a été réalisée grâce à 2 logiciels : 3D pour la création des personnages et 3D en temps réel. Puis, un informaticien a entré des lignes de codes pour permettre l’action des personnages et du joueur.
Suite à cette rencontre, les élèves découvriront l’exposition en décembre 2012.
Vendredi 19 octobre de 14h à 17h
Pour commencer cette première séance avec les 5ème, Silvi Simon, cinéaste expérimental a présenté un court historique du cinéma sous forme de projection. Les élèves ont pu découvrir différentes machines et objets du pré-cinéma et des illusions d »optiques. Voici un petit résumé.
Au 17ème siècle, grâce aux saltimbanques qui voyagent et n »ont pas de point d »attache, le peuple découvre la lanterne magique, ancêtre des appareils de projection, qui permettait de projeter des images et de raconter une histoire. Le principe est le suivant : la lumière passe par une plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l »image renversé (haut-bas) peinte sur la plaque. Il existe plusieurs variantes, par exemple une lanterne magique avec 3 objectifs permettant de projeter 3 images en même temps (un oiseau, un arbre, une personnage en bas de l »arbre).
Au 18ème siècle, certaines chercheurs essaient de savoir comment recréer un mouvement par un objet. Le phénakistiscope créé en 1832 par Joseph Plateau est une roue où est est dessinée une décomposition image par image. Quand on regarde dans un miroir entre les perforations de la roue séparant chaque image et qu »on la fait tourner, une animation se crée.
Le praxinoscope inventé par Emile Reynaud en 1876 donne l »illusion du mouvement. Le principe est une bande de douze dessins décomposant un mouvement cyclique placé à l »intérieur de l »objet et grâce à 12 miroirs montés en prismes, les images se reflètent sur le jeu de miroirs placés au centre du disque.
La découverte de la photographie permet aussi de nouvelles possibilités dans la décomposition du mouvement et la recherche scientifique. Le français Jules Marey conçoit en 1882, le fusil photographique qui lui permet de photographier un être en mouvement sur douze poses. Le britannique Eadweard Muybridge, a une pratique similaire avec une autre technique, il dispose 12 appareils photographiques à la suite qui se déclenchent online casino un à un en fonction du mouvement d »un humain ou d »un animal. Découvrez en images en cliquant ici.
Des systèmes avec des types d »obturateurs différents sont créés à la même époque fin 19ème siècle. Un obturateur est un trou par plan, qui laisse entrer la lumière sur le film et permet de calibrer les images. Le projecteur prend en compte ses perforations pour projeter les images. Les frères Lumières dont l »industrie familiale fabriquait des machines à coudre, machines qui utilisent le même type de mécanisme que celui qui permet de passer d »une image à une autre, ont créé leur pellicule cinématographique en format 35mm avec 4 perforations par image (ce qui va permettre au mécanisme d »entrainer ces images l »une apres l »autre) et fabriqué des caméra et des projecteurs pour cette pellicule. Comme ce sont des industriels, ils ont pu facilement reproduire ces machines et cette pellicule 35mm qui est le format 35 mm qu »on utilise encore aujourd »hui.
Différents formats de pellicules e développent en amont (Super 8 : 1 perforation/image, 35mm : 4 perforations/image…). Aujourd »hui le cinéma d »animation produit 25 images par seconde, ce qui crée une meilleure fluidité dans le mouvement.
Des artistes s »intéressent aussi à la pellicule et peignent directement dessus comme Norman Mc Laren, l »un des maîtres du cinéma d »animation. Egalement, le cinéma expérimental se développe : les artistes créent font des expériences, veulent montrer une autre manière de voir et s »opposent aux règles de l »industrie cinématographique.
L »aventure des images ne s »arrête pas là, Silvi montre également des illusions d »optique qui trompe l »oeil qui est lié à la persistance rétinienne : la capacité ou défaut de l »œil à conserver une image vue superposée aux images que l »on est en train de voir. (1ere image : effet de mouvement des roues quand on fixe longtempes, 2ème image : les carrés sont-ils droits, de même taille?)
Ensuite les élèves ont pu tester différents objets optiques et d »images animées puisque l »artiste en avaient ramené tout un panel : thaumatropes, phénakitiscopes, zootropes, folioscopes, cartes à trou, cartes perforées et images transparentes (recto verso) éclairées par le dos et peintes par l »arrière (jeux d »informations cachées), les pliages métamorphose, carte dépliante…
Ensuite les élèves ont réalisé un flipbook. Le plus dur est de réfléchir à une action et le décomposer en plusieurs images. Il reste encore du travail. Leurs créations seront finis lors des cours d »arts plastiques.
La prochaine séance, ils créeront d »autres objets optiques plus perfectionnés. On attend le prochain atelier avec impatience.
Mardi 19 juin 2012.
L’équipe de l’Espace multimédia gantner est venue distribuer le DVD de la performance des élèves le mardi 5 juin. Chacun a personnalisé les DVD en dessinant dessus des bruits, des mots, etc.
Les élèves peuvent ainsi regarder et partager cette performance avec leur proches.
Bonnes vacances à tous !
Mardi 5 juin 2012.
Après plusieurs séances de répétitions, le jour de la présentation est enfin arrivé. Les élèves ont dès le matin fait deux filages, c’est-à-dire deux répétitions générales afin d’être définitivement prêt et discuter des derniers détails avec l’artiste sonore Xavier Fassion et Bénédicte Armengaud, leur enseignante de lettres.
A 15h00, les élèves ont exécuté des exercices sur la concentration sur scène. Ils se sont couchés sur le sol, ont fermé les yeux et travaillé sur leur respiration, puis se sont relevés en s’étirant et en travaillant sur la position de leur corps.
A 15H30, une classe accompagnée de leurs professeurs est venue voir la première présentation. Ensuite, les élèves, l’artiste et les professeurs ont discuté sur les sons découverts par le public ainsi que sur la performance. L’artiste leur a demandé les sons qu’ils avaient reconnus (sons de cymbales, le vent, la mer…).
Pour se décontracter et discuter, un bon goûter a été organisé.
A 18h00, la performance a été présenté devant un autre public dont les familles des élèves. Ils ont eu l’occasion de montrer à un public curieux le fruit de leur travail. En effet, tout au long de l’année, ils ont échangé sur le domaine des sons, de la voix, de l’imitation, du souffle, de l’écoute de soi et des autres… Ils ont aussi écrit de petits textes autour du thème de la feuille de papier, cette page blanche qui fait parfois peur et qu’ils ont appris à apprivoiser, détourner et même écouter…
Xavier Fassion leur a fait découvrir un autre monde sonore qu’ils se sont petit à petit approprié : un énorme travail riche tout en finesse et en sons.
La présentation a été filmé par l’Espace multimédia gantner, un DVD sera bientôt édité. Regardez la vidéo et les souvenirs du déroulement de cette journée et de la performance.
[vimeo]http://vimeo.com/44448121[/vimeo]
Mardi 17 avril 2012.
Un groupe d’élève est sur scène : il enlace des feuilles afin de créer un bruit particulier. Lentement, des feuilles sont mises en boule et déposée sur une table. Les élèves se mettent autour de la table et font semblant de se réchauffer auprès d’un bon feu.
« Le papier brûle, les feuilles se consument et s’accroche la lumière » dit Tamatéa.
L’autre groupe, resté sur le côté pour faire des bruitages, entre en scène. Il se met en petite formation qui ressemble à un bosquet. Chaque élève, une feuille à la main lève les bras lentement au ciel. Un mouvement de balancier se fait : on se croirait dans une forêt. « Le papier est fait d’amour et de solitude » dit Céline.
Il en va ainsi, le spectateur zigzaguant entre deux groupes d’élèves qui de temps en temps se complète.
Si les élèves se déconcentrent, une petite séance de relaxation s’improvise sur scène. Les élèves se couchent et le silence se produit. Après quelques minutes, la répétition recommence.
Beaucoup de travail reste encore à fournir mais ces répétitions nous mettent déjà l’eau à la bouche !
Mardi 3 avril 2012.
Les élèves ont continué à répéter sur scène la future représentation. Tous les exercices effectués en amont avec Xavier Fassion sur les bruits, le corps, le positionnement, la voix, les textes casino et les feuilles sont retravaillés et mis en scène.
Un vrai travail de création et d »improvisation est en train de se créer. Une ligne directrice a été mise en place par l »artiste et ce sont la répétition et les improvisations des enchaînements qui prédominent . Les élèves sont concentrés et la pièce prend forme tout doucement.
A bientôt !
Mardi 20 mars 2012.
Aujourd »hui, la séance s »est axée sur la préparation de la future représentation des élèves sur scène.
En première partie de séance, Xavier Fassion a prévu une série d »exercice en classe : travail autour du rythme avec le corps, reproduction de bruits avec la voix et lecture des textes. Les élèves ont aussi continué à travailler sur l »organisation des bruitages avec les feuilles et ont par ailleurs suivi une direction d »orchestre : une personne guide le groupe en faisant des gestes (faire ralentir, accélérer le groupe, etc.).
La deuxième partie de séance fut consacrée au travail nommé « des feuilles silence » sur online casino scène : tous debout, une feuille à leurs pieds, un ou plusieurs élèves se saisissent de leur feuille et commencent à la faire passer avec n »importe quelle partie du corps en faisant le moins de bruit possible. Le but était de trouver un moyen d »acheminer les feuilles jusqu »à une table.
Pour finir, les élèves ont travaillé la diction des textes sur scène : réussir à parler de manière audible pour le spectateur.
Encore un peu de travail et le spectacle sera super !
A bientôt.