Session 3 : Interventions d’Eric Bernaud – Projet « la TV de demain ».

Du lundi 26 au mercredi 28 mai 2014.

C’est la dernière session pour finaliser l’émission rêvée de demain. Il reste donc des montages à faire, des sons à intégrer et plein d’autres détails qui seront à produire durant ces 3 jours.

Lundi 26 mai.
Eric Bernaud a montré le début du film qu’il a monté. L’émission prendra la forme d’une « docu-fiction ». Ce choix a l’intérêt d’expliquer la démarche du projet en y mêlant des séquences de pure fiction.  Plusieurs équipes se forment : montage pour les films d’animation (pub en papier découpé, l’escargot en pâte à modeler…), enregistrement de sons, finalisation des logos. Un reporter est aussi  désigné pour filmer les séances de travail en cours.
L’artiste se lance donc dans les explications des techniques de montage vidéo et montre le logiciel  de montage  »Final Cut Pro » permettant la juxtaposition de plusieurs éléments mis bout à bout (images, sons). Les élèves ont réalisé des logos pour l’émission. Une sélection des logos est faite et sont retravaillés. L’objectif  est que le logo véhicule un message. Une recherche est aussi réalisé en amont.
Une journée bien chargée…

Mardi 27 mai.
Cette matinée débute par un rappel de ce qui a été fait et de ce qui reste à réaliser. Les élèves se répartissent en différents groupes et se mettent au travail : création de la gueule de l’escargot, animation de la séquence en stop motion à l’aide d’un « Mehdi » miniature imprimé, recherches d’images (sattelites, T.V…), création du studio en carton,  écriture, découpe et animation des textes de titres, repérage des lieux pour le tournage de la pub puis la séquence est filmée…
Le temps est passé très vite et tout le monde a travaillé et finalisé leurs missions.

Mercredi 28 mai.
Cette dernière séance se déroule à l’Espace multimédia gantner afin de découvrir les lieux, l’exposition en cours « Hack! Détournements » de Benjamin Gaulon, d’utiliser les ordinateurs  et d’exploiter le fond documentaire avec l’aide précieuse de l’équipe !
Après avoir découvert l’exposition, des groupes se constituent pour : des recherches afin de préparer des panneaux pour l’exposition de fin d’année autour de diverses thématiques (histoire de la télévision, l’art vidéo, les représentations du futur), le montage d’une séquence animée, la réalisation des autoportraits filmés pour le générique. L’après-midi, Maël est venu pour constituer l’affiche en vrai professionel ! Son travail servira de base à l’élaboration des invitations par l’équipe de l’Espace multimédia gantner.

Voici l’affiche.

Au CDI du colle?ge Lucie Aubrac de Morvillars

Regardez en images…

Le projet « A4 mains ».

Jeudi 19 juin.

Découvrez les photographies de la représentation du projet cultures collèges A4 mains avec l’artiste sonore Xavier Fassion.

InvitationStExup

Et la galerie virtuelle des créations écrites des élèves. Cliquez.

Session 2 : Interventions d'Eric Bernaud – Projet "la TV de demain".

Du lundi 24 au mercredi 26 mars 2014.

Lundi 24 mars.
En matinée, les élèves ont finalisé les storyboards. Une discussion a été menée pour trouver une solution au niveau de la production pour l »épisode de la météorite. Dans cette histoire, les élèves imaginent qu »un professeur explique un cours pendant qu »une météorite tombe. Par cet incident, plein de cartons envahissent le monde qui sont aussi des objets pour rentrer dans le futur. Pour voyager dans le temps, il suffit de mettre des cartons sur la tête. Histoire bien étrange et farfelue…
Le groupe animation travaille autour de l »histoire de l »escargot. Ils modèlent la figurine en pâte à modeler. Puis, ils installent l »appareil photo et l »ordinateur avec le logiciel Dragon Stop Motion pour la réalisation du tournage.La mise au point de la lumière pour éviter les ombres est également réglée. Quant au groupe du studio, les élèves finissent de construire le décor avec des cartons, disposition des lumières, le camescope est raccordé au moniteur. Pour raccorder 2 caméras au moniteur, on utilise une petite régie automatique. On fait déjà un plan de câblage. Les rôles sont définis : le présentateur, la régie, le caméraman.

L »après-midi, le deuxième groupe travaille autour de l »histoire d »un rêve et d »un clochard qui s »endort sur carton et un rêve… Il participe à un jeu et gagne le prix « se transformer en mouche ». Le tournage se réalise au CDI. C »est Killian qui joue le rôle du clochard. Les élèves préparent la mise en place de la scène : des cartons, un fond noir, la machine à fumée, des journaux. Puis une autre scène est tournée en extérieur près des poubelles. Lors de ce tournage, c »est aussi l »occasion de s »approprier un vocabulaire : moteur demandé, ça tourne, action… Ensuite, le groupe retourne dans le studio pour réaliser l »émission du futur : les présentateurs du futur sont identifiés par des oreilles pointues et des lunettes 3D.

Entre temps, un camion satellite France 3 est venu. Le technicien vidéo explique son travail : il récupère les vidéos et les envoie par satellite vers la station France3 qui reprend l »image et l »envoie vers les téléspectateurs. Ensuite, le groupe reprend le travail.

Mardi 25 mars.
Pour commencer la journée, Eric Bernaud propose un point sur les scènes qu »il reste à tourner par une projection collective des scènes réalisées la veille et en expliquant certaines techniques de montage. Le groupe se remet ensuite au travail : réalisation du masque de la mouche, préparation et maquillage de Killian, répartition des rôles pour le tournage de la nbso online casino reviews scène de la transformation en mouche (acteurs, figurants,  lumières,  caméra…). Puis une autre scène est tournée dans le CDI montrant une famille regardant l »émission. La création du gant-télé, élément d »un prochain tournage, est finalisée.
L »après-midi, le deuxième groupe réalise la finalisation de l »histoire de l »escargot. Mehdi qui joue le chevalier répète son rôle. Le groupe de prise de vue en stop motion prend connaissance du logiciel « dragon stop motion », un élève efface les fils de l »animation sur  » photo filtre » de l »escargot. Une fois les accessoires terminés et les élèves entraînés,  l »animation image par image de la bataille entre le chevalier et l »escargot est lancée.

Mercredi 26 mars.
Cette matinée débute par une synthèse de ce qui a été fait pendant les 2 jours. Par un visionnage des séquences vidéo, les élèves repèrent les points forts et faibles… Pour la prochaine venue d »Eric Bernaud, ils vont travailler sur les jingles et les titres, les effets, l »habillage. L »artiste leur rappelle qu »il faut bien penser au public qui regardera l »émission pour travailler sur le rythme et l »enchaînement et qu »il ne faut pas oublier le thème de ce projet qui est la TV de demain. Il conseille de trouver un nom à cette TV comme FUTUR TÉLÉ et d »en créer un logotype.
Ensuite, une discussion sur la scène de la météorite est menée. Il faut reconstituer une salle de cours avec un professeur. Il faudra réfléchir au montage en travaillant le rythme pour intéresser les spectateurs qui ne connaissent pas les élèves. Puis sur le terrain de football du collège, ils réalisent le tournage de la météorite en carton qui brûle. Une scène mémorable…

Des moments étonnants, créatifs où l »imaginaire de chaque élève est mis à contribution.

Les aventures de la TV de demain continuent en mai.

En attendant, Eric Bernaud conseille de regarder Les leçons du professeur Kouro réalisé par arte et produit par 3x plus sur la question de l »animation. Cliquez.

Autour d’une ramette de papier A4…

Jeudi 13 mars 2014 de 8h à 12h.

Après s’être présenté et fait la connaissance des élèves, l’artiste Xavier Fassion a proposé des jeux sonores et corporels autour d’une ramette de papier A4. En effet, le fil conducteur de ces ateliers est la rencontre autour d’une feuille de papier A4, le matériau scolaire par excellence et qui peut être un media entre l’art sonore et le mouvement. L’artiste Xavier Fassion et l’enseignante de lettres Bénédicte Armengaud ont donc commencé à initier les élèves à écouter, à apprivoiser les sons qui nous entourent et à apprendre à improviser avec le corps et la voix.

Que peut-on faire avec une ramette de papier et des feuilles A4 ? Les élèves ont imaginé ce que pouvait être une ramette de papier en mimant une scène très courte avec du bruit comme une scène de théâtre avec des acteurs, une brique que l’on casse. Puis les élèves ont écouté des sons et devaient en deviner l’origine : circulation de voitures avec un passage piéton pour aveugle, commentaire d’un match de foot en Italie, une marche sur la neige… ensuite, ils devaient imiter ensemble des sons qu’ils ont entendu comme celui d’une machine à laver, un sèche-cheveux, un aspirateur.

Xavier Fassion a aussi introduit des mots clés propres à l’écoute sonore : son isolé, premier plan, second plan, paysage sonore, improvisation…

La suite des aventures sonores dans 3 semaines…

Session 1 : Interventions d’Eric Bernaud / la TV de demain

Du mardi 04 février au jeudi 06 février 2014.
Résidence/Interventions de l’artiste Eric Bernaud au collège Lucie Aubrac pour la préparation d’une émission « rêvée de demain » avec une classe de collègiens.
En partenariat avec Arte CREATIVE et l’Espace multimédia gantner et Cultures Collèges.

Mardi 04/02
Eric Bernaud retrace son parcours aux élèves : il a étudié le graphisme et l’illustration aux Arts Décoratifs. Puis, il se lance dans la conception de la fabrication de génériques pour la télévision.
Différentes réalisations de l’artiste ont été visionnées pour lesquelles il donne des explications sur les trucages et la réalisation. Par exemple, comment filmer la même personne en même temps de manière à ce qu’elle soit plusieurs personnages différents. Les élèves découvrent ainsi une série insolite et drôle destinée à tous les cinéastes « débrouille » qui se nomme Système D (et qui a été diffusé dans Court-Circuit, sur la chaîne ARTE). Les « Systèmes D » sur le caisson étanche et le steadycam ont été projetés. Regardez.

[vimeo]http://vimeo.com/72474467[/vimeo]

[vimeo]http://vimeo.com/28755597[/vimeo]

Le steady cam permet la stabilisation de caméra pour réaliser des mouvements d’appareil complexes et sans à coups. Le poids du steady cam est très proche du centre de gravité. Cela est inspiré d’un système issu du film Shining de Stanley Kubrick. Il faut tenir la tige filtée avec 2 doigts pour des mouvements plus précis. On peut  aussi mettre la caméra au sol, inversée, pour suivre les pas des personnages au ras du sol.
Eric insiste à chaque fois sur certaines notions pour que les élèves s’approprient ce langage : travelling, chef-opérateur image, caméra go-pro, macro-photographie.
Puis, un groupe a fabriqué un steady cam et le deuxième, un travelling suspendu.

Mercredi 05/02
La séance commence par un debriefing sur les idées de scénario de l’émission où chaque élève note ses propositions en vrac au tableau. Voici les thèmes retenus : monde parallèle, groupe, course, idée de plateau télé avec interview de participants à un jeu puis flashbacks, fausse publicité du futur, émission avec des candidats qui vivent leurs rêves, télé-réalité, jeu, ondes dans le cerveau, projection sur la main, monstres, météorites, trou noir, bibliothèque hantée, air pollué, candidats déguisés, jeux de lumière…
Pour aider les élèves à mettre en scène ces scénarios, des axes de réflexions sont proposés : quel contenu ? quel mode de fabrication ? qui regarde ? quel environnement et décor (coiffures, vêtements, matières…) ?
Ensuite, l’artiste propose un temps de diffusion de films pour analyser les images avec les élèves : générique de la Science des Rêves (2005) de Michel Gondry (Stéphane TV : observation des décors, du jingle du film…) / Adieu Philippine (1963) de Jacques Rozier : séquence sur la télé en direct avec des chevaux dans le studio, filmé comme une pièce de théâtre /Métaphobie d’Eric Bernaud : procédé du papier découpé et animation image par image / Extrait de Metropolis (1927) de F. Lang : observation des éléments de design, importance du décor / Séquence d’ouverture du film Brazil (1985) de Terry Gilliam.
L’artiste explique aussi que la construction d’un plateau TV n’implique pas sa réalisation intégrale : on peut juste réaliser des bouts de décors et donner une illusion.
Puis, les élèves effectuent une recherche documentaires au CDI dans les livres et les périodiques pour regrouper un maximum d’images (futur, design, images bizarres, costumes, architecture…) qui serviront d’inspiration ou même à utiliser telles quelles, après photographie et montage.
Ils ont également commencé à regrouper du matériel qui pourra servir au décor du plateau TV : ordinateurs et composants informatiques, tapis de danse, cartons, fond bleu, papier bulles…

Jeudi 06/02
Eric présente aux élèves divers objets qui peuvent créer des effets d’images futuristes : kaléïdoscopes, appareils mécaniques de diapositives, loupes…
En classe entière, les élèves sont initiés à la pratique du storyboard. Eric leur montre aussi ses carnets de croquis pour noter toutes les idées, ainsi que la méthode « post-it » à coller sur un mur. Cela permet d’inverser facilement les scènes du story-board, en déplaçant simplement les post-it.
Entre temps, un extrait du film Socialisme (2010) de Jean-Luc Godard est visionné, compte-tenu de sa forme cinématographique particulière (variations de niveaux sonores, de qualité d’images…).
Puis, les élèves, l’artiste et les professeurs commencent à parler concrètement des techniques de réalisation et d’animation :
•   Technique de la transparence : une image est projetée et une personne est placée devant. En jouant sur la lumière, cela donne l’impression que la personne est vraiment incrustée dans l’image.
•   Incrustation d’une image sur fond vert ou bleu : le fond rouge est déconseillé car la pigmentation de la peau est similaire. Une démonstration de cette technique est proposée : un élève est photographié sur un fond vert. A côté, un fond « psyché » est filmé tournant sur un tourne-disques. Puis à l’aide du logiciel Adobe After Effects, on remplace le fond vert par l’image psychédélique qui tourne… Ambiance très futuriste ! En post-production, on met ce qu’on veut à la place du fond vert. C’est aussi la technique utilisée pour la présentation de la météo à la télévision.
•    Procédé Hofmann : succession d’images qui illustrent une narration. Eric Bernaud montre une vidéo qu’il a réalisée sur ce principe.

[vimeo]http://vimeo.com/77218082[/vimeo]

Ensuite, par groupe, les élèves ont dessiné des storyboards par séquence, mettant en valeur certains choix de réalisation. Ils présentent à la classe entière leurs idées. Des notions de vocabulaire sont abordées :  plan large, plan serré, surimpression (2 images superposées), apparition/disparition, matte-painting (décor peint avec des espaces vides où sont incorporées plusieurs scènes filmées).
Pour terminer la séance, nous dressons tous ensemble une liste de matériel à se procurer pour la prochaine résidence, afin de monter le plateau TV et commencer le tournage du film…

La première séance du projet autour de la TV de demain avec ARTE Creative.

Jeudi 13 janvier 2013 de 13h50 à 15h40.

Le projet « la TV de demain » débute pour cette nouvelle année 2014 : des élèves d’une classe de 4ème du collège Lucie Aubrac vont réaliser leur « émission rêvée de demain ». Ce projet se fait en partenariat avec ARTE Creative et l’Espace multimédia gantner.
Ce projet s’articulera autour d’ateliers menés par Eric Bernaud (http://vimeo.com/ericbernaud)  qui réalisera, avec les élèves, les outils leur permettant de mettre en œuvre leur émission de télévision de demain. Ces temps de fabrication seront  ponctués par une visite d’exposition à l’Espace multimédia gantner et par des temps de réflexion avec les enseignants sur la télévision et les media. A cet effet, l’œuvre numérique Une semaine du Monde (2001) de Du Zhenjun, appartenant à la collection d’œuvres d’art numérique de l’Espace multimédia gantner, est à disposition des élèves au collège (objet prochain d’un travail avec les enseignants).  Cliquez ici pour en savoir plus sur l’œuvre.

Alain Bieber, directeur d’ARTE Creative, accompagné de Laurence Rilly, rédactrice (et qui décide du contenu d’ARTE Creative) et de deux stagiaires, sont venus pour lancer le projet.
Pour commencer, les participants se sont présentés, en précisant ce qu’ils avaient vu dernièrement à la télévision et leurs préférences télévisuelles : films d’horreurs, films d’actions, séries, les informations…  Tout le monde regarde la TV, pas seulement sur une télévision, mais aussi sur Internet, tablette…

Un historique de la télévision a aussi été dressé dont voici quelques repères :
1924-26 : création de la télévision par John Baird.
1931 : première émission de télévision publique par l’ingénieur René Barthélémy.
1935 : « Nous avons fait un beau voyage… ». Ce sont les premiers mots diffusés à la télévision française.
1939 : seulement 300 foyers ont un téléviseur car cela coûte encore très cher.
1946 : première émission télévisuelle « la femme chez elle » sur les activités quotidiennes d’une femme au foyer, sur la chaîne RTF (aujourd’hui, TF1)
1954 : première émission télévision culinaire « Art et magie de la cuisine » sur RTF.
1992 : création d’ARTE (Association relative à la télévision européenne), diffusion uniquement de 19h à 1h
2003 : réalisation des locaux de la chaine Arte par l’architecte Hans Struhk.
….
Aujourd’hui la télévision, c’est aussi l’apparition de nouveaux écrans, plus d’interactivité, comme des vidéos sur Youtube, des multiplateformes comme ARTE Creative. 70% des personnes qui regardent la TV sont connectées sur un outil numérique (Tablette, Smartphone…). La multiplication des supports induit de nouveaux usages, notamment des interactions entre les différents écrans : le spectateur peut voter pour tel ou tel candidat d’une télé-réalité, visiter des sites développant l’univers d’une série, ou trouver des informations complémentaires sur l’émission vue (sorte de télévision augmentée).

Ensuite, Alain Bieber a présenté la chaîne ARTE en projetant un reportage diffusé dans Karambolage (à l’occasion des 20 ans de la chaîne) sur le fonctionnement de la chaine. La chaîne ARTE repose sur la collaboration franco-allemande et a entre autre pour mission de favoriser l’échange culturel. La culture d’entreprise d’ARTE est marquée par la bi-nationalité de ses employés, au point que certains mots allemands comme « Sitzung » (réunion) ou « pk » pour « Programmsitzung » (conférence des programmes) sont rentrés dans le vocabulaire quotidien des artésiens toute langue confondue.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Hxchkqp_rxE[/youtube]

Mais ARTE creative, c’est quoi ? C’est une plateforme dédiée aux arts visuels et numériques comprenant un magazine, un laboratoire et une communauté favorisant une expérimentation entre la TV et internet et soutenant la nouvelle création européenne. Regardez la vidéo de présentation sur : http://creative.arte.tv/fr/aboutus
Arte creative soutient donc des projets d’artistes.

Et la TV de demain?
Est-ce une TV plus intelligente ? en temps réel ? personnalisable ?

Pour réaliser leur future émission, Alain Bieber propose aux élèves un brainwalking (ou brainstorming en marchant).
Sur 2 tables sont placées des feuilles blanches. Les élèves doivent se déplacer autour des tables, mais cela ne fonctionne pas, il y a un problème de circulation alors on leur demande de se déplacer en remplissant les espaces vides, et là, la circulation est plus fluide. Plutôt que de se concentrer sur le problème, on se concentre sur la solution…. Une bonne dynamique pour un travail collectif  !! Alain Bieber insiste sur le mouvement qui permet d’être plus créatif. Pendant une vingtaine de minutes, les élèves tournent autour des tables et dès qu’ils ont une idée, ils la notent sur un papier blanc. Sur la première table, c’est le thème « autour de la télévision » et la deuxième table, c’est « autour du futur ». A la fin de la séance, des centaines de feuilles et d’idées très originales et parfois farfelues sont disponibles : émission culinaire avec des aliments du futur, émission futuriste sur le futur, interaction, enregistrement des rêves, rentrer dans la TV… Il ne reste plus qu’à faire un regroupement d’idées.

La prochaine fois, avec toutes ces idées évoquées, les élèves pourront commencer à concevoir leur émission avec la venue de l’artiste-vidéaste Eric Bernaud, début février.

A bientôt,

L’exposition de l’ensemble du projet autour du cinéma.

Mardi 25 juin 2013.

Afin de faire découvrir l’ensemble des créations réalisées par les élèves, une exposition était organisée au CDI Du collège. Toutes les classes du collège sont venues la visiter. Les élèves participants ont présenté leurs travaux et un atelier de réalisation de zootropes était également proposé par les enseignantes Agnès Lloret et Coline Motte-Paravy.

Une journée riche en échanges.

Regardez en images.

Photos : Jean-François Lami.

Souvenirs en images avec l'artiste Silvi Simon.

A la suite de la venue du photographe Jean-François Lamy pour l »un des ateliers avec Silvi Simon autour du travail sur pellicule, un article a été édité sur l »atelier de Silvi Simon nbso online casino reviews avec les élèves du collège Lucie Aubrac de Morvillars dans le magazine Vivre Le Territoire de mars 2013.

Regardez.

article

Découvrir des films expérimentaux.

Vendredi 8 mars 2013.

Après avoir pratiqué des techniques sur pellicule avec Silvi Simon, les élèves ont découvert quelques films expérimentaux.

Cinéma expérimental n.m. adj. : Dans un sens global, on peut le définir comme un ensemble de pratiques artistiques qui ne correspondent pas à la norme traditionnelle du cinéma et se situant à la frontière des arts plastiques. D’un point de vue économique, c’est un cinéma en marge du système commercial et industriel. D’un point de vue esthétique, c’est un cinéma qui n’obéit pas à des règles prédéfinies, n’est pas enfermé dans des codes esthétiques et qui a ses propres modes de projection. Le cinéma expérimental est diffusé et soutenu par des coopératives de cinéastes comme Lightcone (France). C’est un cinéma qui n’est pas fabriqué industriellement, mais pratiqué de façon artisanale dans des laboratoires. Le cinéaste filme, monte, et développe ses films, et les projette parfois lui-même.
D’après http://www.cineastes.net/

 

Voici les films visionnés :

Passage à l’acte, 1993,  Martin Arnold –  16 mm / n&b / son / 12′ 00

Mots clés : mouvement répété, technique de reproduction photographique de tous les mouvements répétés, critique de la famille américaine et des mâles dominants en pleine crise d’autorité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0jJtSv-o-m4[/youtube]

Le cinéaste autrichien Martin Arnold (né en 1959) fait des films de found footage (littéralement « métrage trouvé », désignant la récupération de pellicules impressionnées dans le but d’enregistrer un autre film) et  a dit : « Le cinéma d’Hollywood est un cinéma d’exclusion, de raccourci et de rejet, un cinéma de refoulement. Il y a toujours autre chose derrière ce qui est nous est montré, qui n’est pas représenté. Et c’est précisément cela qui est le plus intéressant à prendre en compte. »

 

Outer space, Peter Otto Emile Tscherkassky, 1999 – 16 mm ou 35 mm / n&b / son / 10′ 00

Mots clés : travail sur la lumière, multiplication des points de vue, found fountage, déchirement, superposition, film d’horreur.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yASwqIWjaVI&feature=player_embedded[/youtube]

Peter Otto Emile Tscherkassky est un cinéaste d’avant-garde autrichien. Il critique le cinéma narratif.
«L’impression d’un film d’horreur, le danger qui guette. La nuit. Dans le regard de la caméra légèrement oblique surgit d’un noir profond dans une lumière irréelle une maison qui disparaît à nouveau. Une jeune femme s’approche lentement de ce bâtiment. Lorsqu’elle y entre, les points de montage craquent, la bande son grince de façon atténuée et étouffée. Du found footage hollywoodien sert de base au film. La silhouette qui tantôt traverse les images silencieusement, tantôt est jetée à travers l’image, s’appelle Barbara Hershey. Le «recycling» dramatique de Tscherkassky, le nouveau tirage et la nouvelle exposition du matériel, image par image, font chevaucher les images et les espaces les uns dans les autres, soustraient au public tout point d’attache et fendent les visages comme dans un cauchemar. Du «off», du «outer space», des éléments étrangers s’introduisent dans les images et bouleversent le montage. Les limites extérieures de l’image du film, la perforation vide et les squelettes de la bande-son optique s’entraînent à l’invasion: ils percent l’action du film déjà minée ; le cinéma se déchire lui-même, poussé par l’espoir d’une dernière extase. Des murs de verre éclatent, des meubles se renversent. Tscherkassky harcèle son héroïne, la pousse à bout. Toujours à nouveau, semble-t-il, elle est projetée contre l’appareil cinématique jusqu’à ce que les images se mettent à bégayer, à sortir de leurs gonds. OUTER SPACE, un électrochoc sur les dysfonctionnements filmiques, un «hell-raiser» du cinéma d’avant-garde qui déclenche un enfer et mène la destruction (de la narration, de l’illusion) avec une beauté rare.» Stefan Grisseman.

 

Fantômes du matin (Vormittagsspuk), 1928, Hans Richter / 16 mm ou DVD / n&b / son / 7′ 00

Mots clés : dada, association d’idées, cinéma d’avant-garde, premiers effets spéciaux.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bqguzDeejFk[/youtube]

Hans Richter (1888-1976) est un peintre et cinéaste américain, d’origine allemande, précurseur de l’abstraction en peinture, il est l’une des figures les plus importantes du cinéma d’avant-garde.
La version sonore de ce film a été détruite par les nazis au nom de la défense contre « l’art dégénéré ». C’est un film dada, c’est-à-dire qu’il y a une volonté de provocation et d’humour sans limite et l’artiste se moque de savoir si son film sera diffusé et rentable, il se moque du sens. Le Dada est mouvement intellectuel, littéraire et artistique qui, pendant la Première Guerre mondiale, se caractérisa par une remise en cause de toutes les conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Il met en avant l’esprit d’enfance, le rejet de la raison et de la logique, l’extravagance, la dérision et l’humour. Ses artistes se voulaient irrespectueux, extravagants, affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé. Ils recherchaient la plus grande liberté de créativité, pour laquelle ils utilisèrent tous les matériaux et formes disponibles.

 

Le merle, 1958, Norman McLaren

Mots clés : animation de papier découpé, film animation, rythme, simplicité.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mc1DlBU18Fw[/youtube]

Norman McLaren (1914-1987) est un réalisateur canadien d’origine britannique et est considéré comme un des grands maîtres du cinéma d’animation mondial.

 

Rainbow dance, 1936, Len Lye – 16 mm / coul / son / 4′ 00

Mots clés : mouvement de la couleur, rythme, musique, clip musical.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qRPOAWhxnxQ[/youtube]

Len Lye (1901 – 11980) est un artiste néo-zélandais, écrivain, sculpteur et réalisateur de films avant-gardistes et expérimentaux. Il est l’inventeur du cinema-direct, créé sans camera, en peignant, grattant, imprimant directement les images sur la pellicule et où il utilise différents outils comme des instruments chirurgicaux, des pinceaux, des crayons, etc.
Il devient aussi alors l’un des maîtres de la couleur au cinéma, par l’application de pigments sur pellicule ou par l’utilisation des premiers procédés de séparation des couleurs avec les caméras Gaspacolor et Dufaycolor. Il est aussi considéré comme le précurseur du « clip musical ».

 

Une expérience visuelle et étonnante qui servira d’inspiration future pour les élèves…

Le film sans caméra

Vendredis 25 janvier et 8 février 2013 de 14h à 17h.

Pendant 2 séances, les élèves ont expérimenté « le film sans caméra » à travers plusieurs techniques : sur pellicule transparente avec des feutres ou de la peinture et sur pellicule noire grâce à la technique de grattage avec des pointes à gratter. Parfois, ces deux techniques se mixent.

Silvi Simon a amené un projecteur qui a online casino permis de projeter les pellicules. Les effets artistiques étaient différents entre la pellicule et la projection, ce qui a donné envie aux élèves d »aller plus loin dans leurs expérimentations.

L »ensemble des pellicules a été collé grâce à un appareil, nommé une colleuse, ce qui donne un film expérimental que vous pouvez regarder. Il ne manque plus qu »à trouver un titre et une musique l »illustrant.

[vimeo]http://vimeo.com/59588312[/vimeo]